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29 août 2007

A quoi sert un économiste ?

"Parce que cette science n’excelle que dans l’art de se vendre ": justement, l'économie, pardon professeur, n'est pas encore devenue une science et il est grand temps qu'elle le devienne. Elle le deviendra, comme d'ailleurs la médecine, le droit/la justice, et même un jour ... la politique. Et ce ne sera pas pire que maintenant.
Qu'est-ce qui empêche l'économie de devenir de la cybernéthique pure ? Nos politiques divergentes, nos égoîsmes ?

Après: "A quoi sert le FMI ?", c'est la vraie bonne question. Quelle sera la suivante ?

La prochaine question, sans attendre d'autres nombreuses, est toute trouvée: A quoi sert un Secrétaire Général des Nations Unies ? A rien, disons-le. Et pourtant, voilà quelqu'un qui devrait servir à quelque chose.
La proposition de Sarkozy de passer du G8 au G13 est évidemment excellente et se fera sans aucun doute et très vite. Alors pourquoi pas donner le siège de Secrétaire Général de l'ONU à un des présidents du G13 ? à tour de rôle ? Evidemment avec tous les moyens d'un vrai gouvernement mondial à batîr.

@coujou
c'est un mauvais procès, avouez-le.
Il s'agit ici d'économie ou de science économique, pas de littérature, sujet qui ne change pas beaucoup avec le temps. Homère, Shakespeare et d'autres seraient nobilisés s'ils vivaient aujourd'hui.
Moi-même, j'ai employé à peu près les mêmes termes pour "rire" des  Prix Nobel de physique (voir connaissez-vous Raimon Panikkar ?). Si le Prix Nobel de physique éxistait à leur époque, on l'aurait accordé à Newton, à Aristote, et plein d'autres qui ont émis des théories qui sont, c'est vrai, ridicules de nos jours. Mais ils ont eu le mérite de faire avancer la science et le terme ridicule ne s'applique pas à eux, mais aux conclusions de l'époque.

> La démocratie s’arrête là où commence la raison d’état.

[Charles Pasqua]
Extrait d'une émission télévisée 1987

En fait, quelqu'un a-t-il payé ou au moins s'est-t-il excusé auprès de la famille de Monsieur Raymond Barre pour la diffamation calomnieuse, pour ne pas dire plus, qu'on lui a faite (à lui et son épouse) pendant la campagne présidentielle de 1988 ? Pour rappel, d'après les sondages, il partait gagnant. Mitterand a eu l'élégance de s'en émouvoir et de le lui dire. Il méritait au moins une excuse.

A cette période de rentrée littéraire et après mes échanges avec coujou, je me suis permis de glaner sur le net quelques cas de nobélisés "rigolos" :

http://universe.canalblog.com/archives/2007/08/30/6045649.html

En guise de gag, j'aimerais demander à notre hôte, meilleur prophète dans toutes ces matières, même s'il récolte une volée des bois verts de la part de certains (justifiée ou pas, je ne suis pas juge), de nous faire une dissertation la plus brève sur:
1. la thermodynamique
2. la mécanique
3. l'économie
et/ou:
1. l'économie
2. la physique
3. la littérature
etc ...

Voici résumée l'histoire de la pensée économique dans le monde occidental:

http://fr.wikipedia.org/wiki/Histoire_de_la_pens%C3%A9e_%C3%A9conomique

NDLR: Dans la rubrique Cycles économiques, il manque la mention de la théorie de Nikolai Kondratieff.

Autant dire que c'est du tatonnement, surtout depuis les derniers cinq siècles.

"La croissance ne se décrète pas .... et les chômeurs n'ont qu'à créer leur entreprise" Raymond Barre. Et dire que JA, élève de Barre et fier de l'être, veut décrèter une croissance de 5% à l'économie française ! Courage!

JA a probablement assisté au dernier Forum mondial organisé par l'OCDE à Istanbul intitulé "Comment mesurer et favoriser le progrès des sociétés ?". La pierre d'achoppement entre les participants fut de s'entendre sur le mot "progrès", mot récent malgré son apparence, inventé par Francis Bacon au XVIème siècle. L'unanimité sur la signification de ce mot clé au Nord et au Sud a été loin d'être atteinte. Et par voie de corollaires, les expressions "croissance économique", "création de richesse", "PIB", "stabilité", "sécurité financière" tombèrent dans la même trappe.

On est donc loin d'être sortis de l'auberge. De là à vouloir transformer "L'auberge de JA" en auberge des "80 chasseurs" pour y entonner "La salope", voyons voir "si le vin est bon" ...

Voyons voir, oui oui oui
Voyons voir, si si si
Voyons voir, si le vin est bon ... extrait de "Chevaliers de la table ronde"

 

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Commentaires
C
En réponse au commentaire laissé sur le blog de Jacques Attali et recopié ici :<br /> <br /> http://blogs.lexpress.fr/attali/2007/08/a_quoi_sert_un_economiste.html<br /> <br /> > @coujou<br /> > c'est un mauvais procès, avouez-le.<br /> > Il s'agit ici d'économie ou de science économique, pas de littérature<br /> <br /> Non, la phrase "aussi ridicules que le sont aujourd'hui les oeuvres des écrivains récompensés de ce même prix il y a un demi siècle" ne me semble pas ambigüe.<br /> <br /> Le terme écrivain et le fait que le Prix Nobel d'Economie n'à pas un demi-siècle me poussent à penser que c'est bien le Prix Nobel de Littérature qui est visé.<br /> <br /> Tel que je l'ai compris, Jacques Attali utilise cet argument en assimilant les recherches en économie à des travaux de fiction (déjà que les économistes sont assimilés à des rebouteux).<br /> <br /> >Mais ils ont eu le mérite de faire avancer la science et le terme ridicule ne s'applique pas à eux, mais aux conclusions de l'époque.<br /> <br /> Je le concède mais même si ces travaux sont devenus obsolètes et quand bien même les travaux en sciences économiques ne seraient qu'un lent tatonnement vers une meilleure compréhension, j'estime que leur apport est sans commune mesure avec ceux d'un groupe de technocrates dont le rôle sera de donner à court terme l'illusion d'une action politique.
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