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18 septembre 2007

Les cons-promis à la belge

Depuis l'instauration de la loi linguistique en Belgique en 1963, voici quelquesunes des décisions absconnes prises au cours des années et par des hommes politiques dominés par le CVP:

1. L'introduction de frontière linguistique: l'usage d'une langue ne s'impose pas au citoyen, cela fait partie de sa liberté d'expression, fondement de toute démocratie. Le but visé par les flamands était d'établir un carcan autour de Bruxelles pour délimiter l'usage du français, pour empêcher la Flandre d'être envahie par "la tache d'huile" francophone. Le jeune futur Premier Ministre Wilfried Martens, membre influent des jeunes CVP, est à l'origine de cette démarche à la fin des années 60 par son discours enflammant (et en flamand, dont le statut à cette époque n'était pas encore d'une langue mais d'un dialecte). Cela s'est fait avec un silence total de l'Europe des Six qui faignaient ne pas se rendre compte de sa répercussion future sur l'ensemble de la future UE.

2. Enclavement total de Bruxelles par la région flamande via six communes "à facilité" linguistique car à majorité largement francophones, en plus de dix autres communes flamandes. Donc aucun accès n'est offert à Bruxelles à la Région wallonne avec laquelle elle a des afinités évidentes, même si cette dernière n'a jamais fait preuve de sa "flamme" pour ce joyau de métropole, faute de clairevoyance ou d'hommes politiques à la hauteur du problème. Elle s'est d'ailleurs choisi Namur, ville moyenne à l'échelle de la région, pour y établir sa capitale (l'Elysette). Chaque année, début septembre, les flamands entourés des hommes politiques les plus en vue ou extrêmistes, organisent leur "gordel" (noeud), promenade de cyclistes qui, soit disant un exercice sportif, est plutôt une arrogance politique vis-à-vis des francophones de Bruxelles et de sa périphérie.

3. Etablissement de la capitale de la Flandre à Bruxelles, pourtant Région indépendante des deux autres, en dépit de toute logique et sans opposition des wallons et surtout des bruxellois.

4. Directive Peeters imposant le flamand comme langue de communication avec l'administration aux francophones des communes à facilité, dont de nombreux étrangers, ceci en contradiction avec les accords linguistiques.

5. Condamnation de la Belgique (càd la Région flamande) par la Cour Européenne pour non-respect des minorités malgré sa signature du Traité international en la matière.

6. Statut et fonctionnement douteux de l'aéroport "national" de Zaventem qui, se trouvant en Flandre, est en régime unilingue càd flamand et n'a donc de national que le nom... sans parler des abus de tarifs des taxis attachés à ce lieu. Ni surtout du survol abusif de Bruxelles par des avions bruyants avec un plan de vol totalement arbitraire et favorisant la région flamande car défini par des ministres flamands archi-cons, condamnés à plusieurs reprises à verser des indemnités aux riverains mais qui récidivent sans aucune crainte.

7. Une étude scientifique toute récente, commandée par la Région Flamande à un professeur de l'Université flamande KUL, montre que la Région bruxelloise étend son influence socio-économique à 62 communes wallonnes et flamandes l'entourant. Or les 230.000 flamands et 130.000 wallons navetteurs qui viennent chaque jour travailler à Bruxelles paient leurs impôts à leur région d'origine alors que logiquement c'est Bruxelles qui devrait en être le bénéficiaire. Résultat: la capitale de l'Europe (qui assume d'autres frais pour cette fonction) doit "mendier" chaque année son budget aux régions et au gouvernement fédéral. Les flamands ne manquent pas l'occasion de jouer de cette ficelle à chaque fois qu'ils veulent soumettre Bruxelles à leur cheville.

8. ect, etc ...

Les compromis belgs « font de bons parapluies et de mauvais toits ».

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